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Pour SPIE Belgium, la préfabrication conquiert les réseaux fluides
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Pour SPIE Belgium, la préfabrication conquiert les réseaux fluides

La création d'un atelier de préfabrication a permis de diviser le temps de pose sur chantier, sécuriser, et faciliter le travail des autres corps d’état.

Par Maxime Thomas
BTP - 20 Jun 2019 - 4 min De Lecture
La Maison portuaire d’Anvers en Belgique, bâtiment signé Zaha Hadid, héberge les bureaux de 500 employés œuvrant au bon fonctionnement du port. Avec l’aimable autorisation de SPIE.

L’ossature bois n’est pas l’apanage de la préfabrication. Désormais, les éléments composant les locaux techniques de chauffage, de ventilation et de climatisation peuvent, même pour les plus complexes, être préfabriqués avant d’être installés directement sur le chantier. À l’instar d’une ampoule, sitôt installée sitôt allumée, SPIE Belgium fait dans le « plug & play ».

Parmi les réalisations phares de l’entreprise, on trouve notamment les travaux pour la construction de la nouvelle Maison du port d’Anvers, deuxième port européen derrière Rotterdam. Dominant les écluses de Berendrecht, de Zandvilet et du Deurganckdok, les trois plus grandes écluses du monde, ce bâtiment signé Zaha Hadid héberge les bureaux de 500 employés œuvrant au bon fonctionnement du port. Tel un immense bateau sur cale, l’immeuble se dresse sur mâts de béton, à cheval au-dessus de l’ancienne caserne des pompiers construite au début du XXe siècle. S’étalant sur 6 200 m2 et quatre niveaux derrière une façade de verre taillée en facettes, à l’instar des gemmes qui transitent dans la capitale mondiale du diamant, il semble, par sa forme et sa clarté, fendre l’horizon.

Les locaux techniques nichés dans les combles. Avec l’aimable autorisation de SPIE.

20 km de tube et d’acier

C’est donc à 46 m au-dessus du niveau de la mer, dans les combles de ce paquebot de 111 mètres de long pour 24 mètres de large que se nichent les locaux techniques abritant une vingtaine de kilomètres de tubes en acier formant le réseau de chauffage et de ventilation des bureaux. Des locaux techniques entièrement conçus à l’intérieur d’un atelier belge de SPIE. « Le travail s’effectue indépendamment de l’avancée du chantier. L’ensemble des réseaux est fabriqué ici. Grâce au BIM, nous savons parfaitement la place dont nous disposons pour chaque pièce, explique Senne Mentens, directeur commercial de SPIE pour la Belgique. Notre procédé industriel permet de diviser par dix les heures de chantier », sourit-il.

Et voici pourquoi : le travail au sein de l’atelier n’est pas soumis aux aléas climatiques, les conditions hygrométriques sont stables, le travail n’y est pas effectué au bord du vide… Ainsi, les conditions d’exercice sont bien plus sécurisées que sur chantier. « Les travailleurs, le client… chacun y gagne à sa manière », défend Senne Mentens.

La Maison portuaire d’Anvers en Belgique se dresse tel un immense bateau sur cale. Avec l’aimable autorisation de SPIE.

Un jeu de Meccano

D’un point de vue industriel, l’ensemble des locaux techniques est une première fois assemblé dans son entièreté au sein d’un atelier de 20 000 m2 installé dans la commune de Geel, entre Liège et Anvers. Grâce au travail effectué sur la maquette numérique, les ouvriers posent ensuite des repères numérotés de couleur bleue avant de désosser partiellement l’ouvrage de sorte qu’il devient transportable par grands ensembles, sur des camions-remorques, jusqu’au chantier. Là, des grues portent les petits ensembles jusqu’au dernier étage où peut commencer un rapide jeu de Meccano. « Nous faisons en sorte de ne rien avoir (ou presque) à découper. En privilégiant le déboulonnage, nous accélérons le processus de recomposition. Monter des vis au dernier étage est beaucoup plus confortable et rapide que de procéder à une soudure », détaille Senne Mentens.

Dans le cas du chantier de la Maison du port d’Anvers, ce sont ainsi des dizaines de camions chargés des éléments préfabriqués qui sont acheminés sur site avant d’être rapidement assemblés par les ouvriers de SPIE. « Dans la plupart des cas, nous installons nos locaux techniques avant la pose des cloisons qui se fait donc après notre arrivée. En cela, la coordination permise par le BIM est tout à fait précieuse », précise l’entreprise.

Un gain de productivité dès le 4e projet

D’un point de vue relationnel avec le client, la préfabrication en atelier permet un meilleur dialogue entre le donneur d’ordre et son sous-traitant, car sur un chantier, dans le bruit et le stress, il est parfois difficile de trouver un espace de dialogue et de s’ouvrir à des aménagements. Avec ce processus industriel, le client peut venir à l’atelier et, dans des conditions apaisées, avoir une vue d’ensemble, échanger avec les équipes sur le positionnement d’une valve jugée trop haute, trop basse ou peu accessible. « Dans la mesure où la période d’exécution est compressée pour le confort de tous, nous gagnons en fait du temps à nous écouter et échanger », loue Senne Mentens.

Les locaux techniques ont été préfabriqués en atelier avant d’être installés sur le chantier. Avec l’aimable autorisation de SPIE.

Pour innovant qu’il paraisse, ce processus de préfabrication existe depuis 20 ans chez SPIE Belgium. « Avec le BIM, nous avons gagné en réactivité, car tout le monde comprend une maquette 3D, ce qui était beaucoup moins évident avec les plans, reconnaît-on au sein de l’entreprise qui précise : le gain de productivité pour les dessinateurs se ressent à partir du quatrième projet qu’ils réalisent sous Revit. »

S’attaquant aux réseaux de fluides et de ventilation, la préfabrication a de beaux jours devant elle. Soutenue par l’efficience de la maquette numérique, avec la préfabrication tout le monde y gagne, les clients, les maîtres d’œuvre, les ouvriers… Cela permet ainsi d’améliorer son réseau !

#BTP - #gérer son temps - #gestion de la relation client - #préfabrication
Rédacteur de presse nationale et spécialisée passé par la radio, Maxime Thomas est, au gré de ses reportages, amené à traiter divers aspects de la vie industrielle.
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